Compilation poèmes, textes / Histoires de plumes / Le Plumorum : Forum de claviardages littéraires, artistiques, philosophiques, spirituels, sur les actualités...

Le Plumorum : Forum de claviardages littéraires, artistiques, philosophiques, spirituels, sur les actualités...


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/ JdP / -- Personne à Personne


#1 2012-12-08 21:37:13

Pascal
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Lieu : Toulouse
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Messages : 345
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Compilation poèmes, textes

Poèmes, textes inspirés par les / en "écho" aux / créations de Personne : http://www.lejournaldepersonne.com/


Histoire 2 mouches

Inspiré par : http://www.lejournaldepersonne.com/2012/12/take-fire/

- Quelle mouche vous a piqué ?

- Ça ne pique pas, une mouche ! et je n'ai pas été piqué...

- C'est une image ! Et puis, si, certaines...

- Une image ça...

- Stop, je sais ce que vous allez dire... Arrêtez de répliquer comme ça...

- En fait, c'est vous qui voulez me piquer, et plusieurs fois en plus ?!

- ... Bon... Et sinon... Dans le lait des rêves il tombe toujours une mouche (citation de Ramon Gomez de la Serna).

- Si Noé avait vraiment été un sage, il aurait tapé sur ces deux mouches (citation de Helen Castle).

- Ah ah ! Vous voulez qu'on fasse un duel de citations ?!

- Non, mais là, c'est vous qui me cherchez !

- Ah ! Vous admettez donc ?! Soit, revenons à nos mouches...

- Elles sont plusieurs, maintenant ?! Diantre, fichtre, vous devriez investir dans une tapette !

- Vous voilà reparti...

- Non, non, je suis toujours là, devant vous !

- ... Bon, toujours est-il que non, je n'investirai point. Je n'ai rien contre les mouches ! Je préfère soigner le mal à la racine, les mer...credis qui les attire.

- Si c'était si simple ! Et qu'avez-vous contre les mer... credis ? C'est un jour de la semaine, le royaume du milieu en plus ! Vous ne seriez pas raciste ?

- ... N'est raciste que le racisme !

- Mais vous admettez donc que vous avez une dent contre ?

- Si je m'amusais à répondre comme vous, je vous dirais que mes dents sont dans ma bouche, et ne peuvent être contre quelque chose d'extérieur !

- Et vous auriez bien raison !

- ... Hum, bon... Je crois que j'ai ma réponse, c'est la mouche du loustic qui vous a piqué !

- Un moustique ? En cette saison saison ? Je vous croyais plus sérieux !

- ... Hu hu... Je capitule. Faisons la paix, voulez-vous ?

- Pourquoi ? Je n'ai pas cherché à vous faire la guerre ! Je me suis juste amusé à vous répondre ! Ne jouez pas votre Israël !

- ... Ah, là, je crois que vous m'avez mouché... Je vous laisse le dernier mot !

- Hmmm... Euh... Quand la mouche va, tout va ?! Ou... derrière chaque mouche se cache les larmes d'une fée qui a fait tomber ses ailes ?!

- Je vois pas trop ce que ça veut dire, mais... J'avais dit que je vous laissais le dernier mot... A vous de le choisir !

- Hmmm... Quelle mouche vous a piqué ?!


* * * * *

* * * *


Tendre souci

Inspiré par / réponse à : http://www.lejournaldepersonne.com/2012/12/en-phase/

Ô souci, tendre souci, dites-nous encor,
Dites-nous l'horizon qui trouble le regard ;
Capitaine de notre voile, à nu le for ;
Dites-nous la direction, chemin du phare.

Ô souci, tendre souci, voile sans oubli,
Justice de l'émoi, en phase avec l'amarre,
Avec ce qui la cahote, fait notre vie,
Dites-nous l'horizon au-delà du regard.

Ô souci, tendre souci, dis-moi tout ce feu
Qui brûle sans brûler au chemin des hasards,
Ce qui nous divise et devise nos cieux ;
Rencontre de l'Homme avec lui-même, sans fard.

Ô souci, tendre souci, dis-moi, souffle encor ;
Dis-moi la goutte de rosée, la trouble ronde ;
Souffle invincible qui plume, se joue de mort...
Sais-tu ? Nous t'aimons tel, ami, soleil d'un monde.


* * * * *

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Divine introspection

Inspiré par : http://www.lejournaldepersonne.com/2012/11/sale-juive/

Divine introspection

Revue des états d'âme

Défilé

Des sels et des sucres du passé

Du miel et de l'acide

Du temps d'une attente au ciel dégagé

Du rêve et du cauchemar

De l'âme strong à l'Icare...
 

Divine introspection

De l'obscurité aux étoiles

Âme cherche sa Lumière

Mais dans la cour du temps

L'ombre des reflets est souvent maître

Et la lettre d'esprit reste morte

Un passant à la besace aux préjugés

Passe et laisse mauvaise trace sans se retourner...


Divine introspection

Revue des états d'âme

Défilé

Des abîmes et des bonds du passé...


* * * * *

* * * *


Soldat Copé-Right

Inspiré par : http://www.lejournaldepersonne.com/2012/11/cope-right/

Soldat Copé-Right, garde à vous !
Ou plutôt, non, baissez-vous !

Une pompe pour la mécène qui le vaut bien,

Une pompe dans celui qui a lu Aime Paix,

Une pompe pour Sarko,

Une pompe de Polichinelle,

Une pompe pour l'encarté,

Une pompe pour tous vos pairs,

Une pompe sur le Fillon...


Maintenant... Rompez ! Vous pouvez circuler, vous afficher de plateau en plateau !

...

C'est un Copé-Right qui rentre dans un café... et plouf !

La banque fait banqueroute...


* * * * *

* * * *


En un lieu sur terre

Inspiré par : http://www.lejournaldepersonne.com/2012/11/lafghane/

En un lieu sur terre,
Encore un,
Les loups cherchent à assouvir leur faim,
Poussant hommes et femmes à faire sonner le fer,
Encore une fois...

En un lieu sur terre,
Pour une foi,
Les loups veulent aller au bout de leur plan,
Usent jusqu'aux ficelles les plus grossières,
Mais rencontrent plus qu'un contretemps...

En un lieu sur terre
Où femmes et hommes restent fiers,
Où même si l'amour y reste sans frontières,
Il se tue pour la protection d'une liberté entière ;
Leur eau de vie jaillit de la poussière...

En un lieu sur terre,
Les roses du désert
Sont comme d'autres fleurs de chair
Mais résistantes à la volonté de fer,
Et le prêcheur des loups trépasse...

En un lieu sur terre,
Toujours pas de conquêtes las,
Les maîtres de l'échiquier déplacent
Des pions étrangers qui y défilent,
Leurs défaites s'enfilent...

Mais ces loups y façonnent leur profit,
Car pour eux qu'importe la vie
A laquelle ils n'accordent que le prix
D'une solde qui est vouée à l'oubli...


* * * * *

* * * *


Inspiré par : http://www.lejournaldepersonne.com/2012 … ge-denfer/

Amour

Mal ou trop lié
Non désiré
Déchiré
Tué
Enterré
Deuil consommé
Emprisonné
A l'enfer met...
Puis...
Lumière née
Entre paradis et enfer
Où se diffuse
Océan sans fin d'éther
Des liens à nouer.

Amour

Création
Eclosion
Passion
Fusion
Explosion
Desctruction...
Puis...
Puis-on-s
Re-Création
Illumination
Compassion
Sans raison
mais plus sans déraison.


* * * * *

* * * *


Cours d'une renaissance

Réponse à : http://www.lejournaldepersonne.com/2012 … -personne/

* Monsieur Aupied Delalettre et madame N. vont visiter leur ami monsieur Phénix. Arrivés à sa porte, ils voient accroché à la poignée un écriteau blanc où il est écrit en couleur cendre : « Ne pas déranger avant la Renaissance ! » *

Aupied Delalettre : Euh, il a inventé une super machine à remonter le temps qui va tous nous embarquer à cette époque ? En plus, c'est pas toi qui nous avait dit que c'était une escroquerie le nom donné à cette période ? Quel c...

N. : … Qui se sait profond  tend vers la clarté ; qui veut le paraître  vers l'obscurité  ; car la foule tient pour profond tout ce dont elle ne peut voir le fond.

Aupied Delalettre : … J'ai pas compris le rapport ?!

N. : Tout individu collabore à l'ensemble  du cosmos.

Aupied Delalettre : … mais encore ?

N. : Ah ! Il y a tant de choses entre le ciel  et la terre que les poètes sont seuls  à avoir rêvées.

Aupied Delalettre : ? C'est cela, oui...

N. : En vérité, les convictions  sont plus dangereuses que les mensonges.

Aupied Delalettre : … Regarde-moi dans les yeux ! On a pourtant pas fumé nos cigarettes Nietzschèenes !

N. : … Entre amis, il est si beau que le silence soit d'or, mais le rire bon et frais l'est beaucoup plus encore.

Aupied Delalettre : … Ah ah ah, je rigole ! Mais si mon rire n'est pas assez frais pour toi, désolé, j'ai rien compris...

* A la fin de cet échange dont l'auteur ne saurait trop vous dire le sens, un bruit près de la porte se fait entendre. Un parchemin en sort, avec un oeil clair dessiné en haut. Madame N. se baisse et lit les mots à l'ami Aupied Delalettre : *

Aspiration à briser

Les chaines

Celles qui nous divisent
Harmonie brisent
Attisent et pactisent contre vie
Inhibent à mauvais dessein les fleurs
Nous troublent la chaleur
Escamotent et font torpeur
Sur nos corps gravent repli.

Pour être libre d'être, d'être un ensemble
Pour être libre de suivre un chemin sans le marché
Pour être libre de...

P.S. : Travail de Renaissance pas fini, repassez plus tard.

(oki, je sors...)


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Mirage

Inspiré par : http://www.lejournaldepersonne.com/2012 … cino-gene/

Depuis la nuit des jours...

Dans la "lumière" de l'ombre de nos illusions
se programment les gènes
qui donneront corps à l'état personnel et collectif,
dont rares sont ceux qui arrivent à se déconnecter.

Mirage, ô mirage,
pousse-toi de notre soleil
que nous retrouvions la vue,
que nos coeurs se libèrent
des nuageuses pensées.

Depuis la nuit de la nuit...

Dans la "lumière" de l'ombre de nos illusions,
se cachent les fils, les chaînes
du capital à l'écran cathodique
au tableau de bord à l'ordre fatidique.

Mirage, ô mirage,
pousse-toi de notre soleil,
qu'à défaut de lendemains qui chantent,
nous puissions chanter nos lendemains ;
car là où il y a gêne, il n'y a pas de "plaisir" !

(Note : Le mirage en question concerne "ce" qui trouble la "vue", concerne ce qui voile notre regard sur l'autre, sur les autres, les préjugés, notre formatage, les mensonges véhiculés par les médias de masse, les manipulations, les propagandes diverses et variées qui jouent sur la division du peuple, des intérêts...)


* * * * *

* * * *


Et s'il suffisait de. ?

Inspiré par : http://www.lejournaldepersonne.com/2012 … -nouvelle/

Et s'il suffisait de. ?
Je panse donc je sens ?
« Heureux » de partager
un instant, cet instant,
de vous lire,
d'écouter,
de regarder,
comme un bout de potager
commun,
où l'on y pousse
une culture
sans presser la faim...
Sans oublier les malheurs
du monde,
de la ronde... ?

Et s'il suffisait de. ?
Nous pansons donc nous essens-ons ?
Sans feu à brûler,
pour guérir de la douleur
de chutes,
une « heureuse » pensée
pour les roses blessées ;
une « heureuse » danse
pour chasser le gris des entrailles
et ne plus se tracasser
pour ce qui a été,
s'ouvrir à ce qui est
et ce qui sera...
Sans oublier les autres,
ce monde
hors de notre ronde... ?


* * * * *

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Civilisation désanchantée

Inspiré par : http://www.lejournaldepersonne.com/2012 … delaisses/

Tant d'hommes et de femmes
Laissés sur le carreau,
Civilisation désanchantée,
Errance d'âmes
Avec ou sans oripeaux,
Ecrasés par un non sens marchandisé.

Tant d'hommes et de femmes
Entre quatre murs
Ou quatre vents,
A la recherche d'une flamme,
D'un partage, d'une armure,
D'un nouvel élan...

Tant d'« un homme et une femme »
Pourtant faits l'un pour l'autre,
Qui passent, troublés par jeu des apparences, à côté
De ce que les profondeurs de leur coeur clament,
Perdus dans une ronde à l'agonie, pour certains morte,
Retrouvés dans un instant fragile au goût d'éternité...

Tant d'« un homme et une femme »
Destinés à se croiser, sans amour consommer
Au Temps qui joue parfois sales tours,
Reflets d'états en perte d'âmes,
Aux sombres contours,
Au miroir brisé.

Temps d'une civilisation déchue,
Où les repairs sont à la rue,
Où il arrive que la lucidité de vie, tue...
Reste l'espoir de ce qui est en mue,
De ces hommes et femmes qui réveillent le flux,
Aident la Vie à retrouver un sens aux nues...


* * * * *

* * * *


Babel or not Babel

Inspiré par : http://www.lejournaldepersonne.com/2012/11/umma/

* S'avance avec un couteau dans une main et une clef dans l'autre *

Ô mère, chère mère,
Babel or not Babel,
Il est si difficile de communiquer
Quel que soit le bout de terre,
Avec ou sans ailes,
Avec ou sans espoir d'éternité...

* S'approche un peu plus *

Ô mère, chère mère,
Babel or not Babel,
Nous trouvons difficilement l'accord,
Quel que soit la nature de l'air,
Avec ou sans essence-ciel,
Avec ou sans remords...

* S'agenouille, pose le couteau et la clef devant lui *

Ô mère, chère mère,
Babel or not Babel,
Avec chacun sa barre dans l'ère,
Que l'on conjugue au singulier ou pluriel,
Nous cherchons, nous explorons,
En essayant de sentir une direction...

* Se met à creuser un trou *

Ô mère, chère mère,
Babel or not Babel,
Trop souvent, nous faisons couler le fiel
De nos mains et coeurs voulant pourtant bonne roue,
Mais je ne crois pas que le ver soit dans l'univers,
A moins que l'univers soit en ver et contre tout ?

* Semble hésiter entre le couteau et la clef *

Ô mère, chère mère,
Babel or not Babel,
Nous cherchons toujours à nous défaire
Des chaînes qui nous les gèlent...
Mais sans voir que l'on s'en crée souvent d'autres,
Avec parfois le mal, pour soi et/ou pour les autres...

* Met finalement le couteau dans le trou *

Ô mère, chère mère,
Babel or not Babel,
Si le ver est vraiment dans l'univers,
Alors... envoyons-y un poisson...
Ou lançons-y un hameçon...

* Toussote et rougit *

Euh... Hum...

Ô mère, chère mère,
Babel or not Babel,
Nous arrivons rarement à trouver une voix pour l'ère ;
Certains préfèrent la voie du silence et d'autres des remous ;
Mais tous cherchent, explorent la terre et le ciel,
Et même si en dysharmonie, nous essayons de faire tourner la roue...

* Après un instant d'hésitation, finit par ajouter la clef *

Ô mère, chère mère,
Nous nous chamaillons souvent,
Et nous sommes pourtant si désolé
Lorsque nous constatons notre enfer...
Et désolé, je le suis pour le mal qu'on t'a fait, de tout temps..
Nous pardonneras-tu d'avoir si mal fait ?

* Entamme un geste pour mettre un peu de terre dans le trou, mais s'arrête au-dessus... et finit par mettre la terre à côté *

Ô mère, chère mère,
Babel or not Babel,
Je ne sais pas ce qui va se passer d'ici à au-delà des mers,
Pour moi, pour les autres, pour nous, pour toi,
Mais j'espère... Et si « dieu » veut bien nous donner des ailes,
Peut-être que nous arriverons à faire entendre notre loi... ?

* Se relève, a une larme qui coule sur son visage, se tourne et va se poser dans un coin *

En silence,
Une larme s'échoue,
Tête de terre,
Coeur noué...

En silence,
Le désir d'absolu
Fait face aux résidus...

Deuil du parfait ?
Ou chemin tracé
Vers un possible à réaliser ?

* Tourne la tête vers la mère et a un léger sourire *

En silence,
Un sourire
Offert par l'espoir...

(Note : Il s'agit d'une réponse d'un "guerrier" à la "mère nation")


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Temps d'ego

Inspiré par : http://www.lejournaldepersonne.com/2012/10/lego/

On se chamaille,
On bataille,
Parfois pour des mots
On crée des maux,
Fait fuser des balles
Ou on empale.

On se chamaille,
On bataille,
Souvent en pointant du doigt
Celui qu'on a élu louve ou loup,
Nos gueules dans la boue,
Prêt à faire taire tout émoi.

On se chamaille,
On bataille,
Souvent contre l'ego de l'autre,
Pensant par là flatter le nôtre ;
Des mots pour des maux,
On se fait faux.

On se chamaille,
On bataille,
Parfois on se fait faux
Au nom de ce que l'on croit vrai,
On se désigne un ennemi juré
A en devenir sot...

Pendant ce temps,
A tourné la ronde...
Et alors qu'on voulait, dans l'élan,
Donner le meilleur de notre sang,
On a fait que piétiner la rose du monde ;
Ses yeux embués... parce qu'on s'est fait méchants...

Pendant ce temps,
Se change le monde...
Et alors qu'on prêchait la prudence de l'élan,
On a laissé de côté notre flamme féconde ;
En criant au loup, on s'est fait loup ;
L'ego a pris le pas sur le coeur, à être en moue.

Pendant ce temps,
A tourné la ronde...
Et alors qu'on voulait verser nos tripes
Pour mettre fin à tout ce qui gronde,
On a – presque – mis nos rêves en fripes,
Brisé de l'autre et de soi l'élan.

Pendant ce temps,
Se change le monde...
On s'est bataillés,
On s'est chamaillés,
Alors qu'on voulait, au-delà des mots, la paix,
Alors qu'au fond, de tout un chacun,
On ne souhaite - à commencer par soi ? - que le bien...

Bien à toi,
Bien à vous,
Bien à nous,
Et vive cette « loi »...

(Note : En écrivant "on", je pensais à ceux qui aimeraient bien changer le monde mais jettent l'anathème sur une artiste, par contumace, par méprise, aveuglés par leur théorie, et qui au final ne font rien de bien constructif pour leur / une cause)


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Introspection automnale

(un de mes "vieux" poèmes dont j'ai rafraîchi quelques vers pour l'occasion)

En réponse à : http://www.lejournaldepersonne.com/2012 … -dexister/

Regarde la pluie, regarde l’hiver,
Il pleut des ombres
Sur des yeux de terre,
Envie de feu à faire fondre.

[ Et pourtant nous sommes qu’en automne,
Celui de la mort des anges,
Des bourses qui caracolent,
Du monde qui cherche à rebondir en fond. ]

Regarde la pluie, regarde le printemps,
Avec la céleste, l’art rose fleurit
Sur la ville d’un Nougaro entraînant,
Envie de m’y joindre en catimini.

[ Et pourtant nous sommes qu’en automne,
Celui de la mort des anges,
Des bourses qui caracolent,
Du monde qui cherche à rebondir en fond. ]

Regarde la pluie, regarde l’été,
Le ciel se brise sous éclairés
Et le vert crame sur le parvis,
Envie d’un bain d’étoiles à la lie.

[ Et pourtant nous sommes qu’en automne,
Celui de la mort des anges,
Des bourses qui caracolent,
Du monde qui cherche à rebondir en fond. ]

Regarde la pluie, regarde l’hors-saison,
Les mystères défilent sur le dôme de création,
De l’aigre et du doux s’entremêlent en la lumière,
Envie d’barioler les statues et changer de débarcadère.

[ Et pourtant nous sommes qu’en automne,
Celui de la mort des anges,
Des bourses qui caracolent,
Du monde qui cherche à rebondir en fond. ]

Regarde la pluie, regarde l’automne,
Il pleut du rouge au vent
Là où les branches sont mornes,
Des coeurs cherchent à dérouler le Temps.

Et pourtant…
Ah, pardon, nous y sommes, ardents !

[ Et pourtant nous sommes qu’en automne,
Celui de la mort des anges,
Des bourses qui caracolent,
Du monde qui cherche à rebondir en fond. ]

Envie de tourner les pages du grand livre de la vie,
D’un repas sur les cratères sans presser la faim,
De trouver la recette pour l'incarnation de rêves unis,
Que l’augure espérance devienne de nos mains...


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© Pascal Lamachère

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